EDITORIAL
A Madagascar, la situation politique de plus en plus précaire qui se prolonge, engendre misère, insécurité et chômage. Devant cette situation, nous prions pour que les chrétiens ne se découragent pas, mais qu’ils trouvent le renouvellement de leur foi, de leur force et de leurs ressources dans la grâce et l’amour de notre Céleste Père.
Dans ce contexte, le Seigneur nous a permis de démarrer notre coopérative de microcrédit, par la réalisation d’un premier projet, dans la région du canal de Pangalane. Un autre est en préparation dans le même secteur et d’autres projets, dont nous vous informerons, se dessinent sur la côte du canal de Mozambique. Le Seigneur nous conduit à ne pas aller trop vite, mais à bien implanter chaque coopérative locale. Pour nous, le démarrage du microcrédit est un très grand encouragement.
Merci de vos prières pour la réussite de ces projets mais aussi pour l’équipe sur place qui les démarre et les suit, et pour votre générosité envers nos frères et sœurs malgaches, ce qui nous permet de les réaliser.
Gilbert PRESLE
LE MICROCREDIT
Grâce à vos dons en faveur des microcrédits, nos frères malgaches ont pu mettre en place une coopérative de pêcheurs dans le village d’Ambahy. Cette coopérative est composée de 12 familles membres de la CEIM. Lors de leur passage, les responsables de la MEIM ont pu acheter 4 pirogues et 12 filets pour cette coopérative.
Le nom de la coopérative est "MIARA MIZOTRA", ce qui veut dire "Avançons ensemble". La coopérative est composée de 12 familles dont le Président est Alain Rasolofoniaina.
La coopérative a trois mois de mise en route à partir du mois de mai. Ainsi, à partir de fin juillet, elle commencera les remboursements, ce qui permettra d’envisager dans l’avenir d’autres coopératives dans cette région.
Le principe est : le président de la coopérative verse chaque fin de mois la somme à la banque BFV/SG. Il garde le reçu du versement, mais envoie par SMS au coordinateur du microcrédit, le n° du reçu de versement, pour que le responsable puisse vérifier si la mensualité est bien déposée, en demandant à la banque un extrait de compte.
Les filets et leurs accessoires avec les deux représentants de la coopérative de pêche d’Ambahy
Pour ce qui concerne la construction de silos à Mpangalana, rien n’a encore été fait, car nous réfléchissons avec nos frères et sœurs des CEIM sur place au projet qui nous semblera le plus viable à long terme et le plus porteur de ressources économiques. Nous nous rendons compte que les paysans candidats au microcrédit n'ont pas assez de terre pour que le projet soit viable. Nous sommes en train d'étudier, avec les responsables des CEIM du microcrédit, s'il ne faudrait pas commencer par acquérir des terres cultivables, avant de construire un silo. Nous ne manquerons pas de vous informer de l'évolution de ce projet.
Les responsables des CEIM du canal, avec Claude au milieu, qui est le gestionnaire dans la mise en place des coopératives
Nous remercions le Seigneur pour toutes ses bontés et pour l’occasion qu’Il nous donne de le servir en partenariat avec nos frères malgaches. C’est vers lui que montent notre reconnaissance et nos prières.
Merci de vous joindre à nous dans l’intercession pour les choix ou les décisions à prendre concernant l’utilisation et la gestion des microcrédits.
Dany PEGON
EXTRAITS DU RAPPORT DE VISITE DANS LE SUD-EST DE L’ILE
Serge Razafintsambaina, le président des Communautés Evangéliques Indépendantes de Madagascar a visité plusieurs églises du sud-est de Madagascar. Voici quelques extraits de son rapport.
« Nous sommes rentrés ravis et reconnaissants de ce voyage, du mercredi 23 au mardi 29 mai, bien que c’était assez dur : presque 300 km à parcourir chaque jour !
Le premier jour, nous avions prévu de partir à 5h30 du matin afin de pouvoir rallier tout de suite Mananjary, mais à cause d’une défaillance technique, le voyage a dû être retardé de 3h. C’était une fuite d’huile au niveau du moteur.
En cours de route, la transmission gauche faisait aussi un drôle de bruit et il a fallu la réparer à Antsirabe. Cela nous a pris aussi 3h. Et ce n’est que vers 16h que nous étions partis d’Antsirabe. Il nous était impossible d’atteindre Mananjary, nous avons donc dû passer la nuit à Ranomafana.
Le lendemain à 5h30, nous avons fait cap sur Mananjary. La matinée, nous avons rencontré les responsables de l’église. Nous avons donné une formation sur le rôle des anciens et surtout insisté sur la collégialité. Des échanges enrichissants ont suivi. Avant le départ, nous avons rendu visite au frère Clarisse responsable de l’église d’Ambotalanina, périphérie de Mananjary. Ce frère retraité tient avec son épouse une immense exploitation de pépinière, plants et arbres fruitiers de tous genres.
Après le repas nous avons fait cap sur Farafangana, à 264 km. . Là se trouve une jeune église qui avance bien. Elle est sous la conduite du Pasteur Philibert. Ce frère est un vrai bricoleur et avec quelques outils, son travail peut être un complément non négligeable pour son soutien. Par la grâce de Dieu, ils ont pu avoir une maison avec une grande salle qui permet la tenue des rencontres de l’église. Actuellement, le propriétaire veut augmenter à 70.000 Ar le loyer et c’est un grand sujet de prière.
Après la réunion, nous avons pris congé de nos frères et sœurs et avons fait cap sur Manambondro, pas trop loin, à 133 km mais avec 58 km de piste. Cette partie de la route nous a pris environ 4h.
Après 2h de route, c’était le bac pour la traversée (15 à 20 mn). Il restait ensuite 25 km à franchir, et c’est seulement en début de soirée que nous sommes arrivés à Manambondro, vraiment soulagés et reconnaissants au Seigneur.
La matinée a été consacrée à la formation des responsables. Nous nous sommes également entretenus avec deux couples de l’église qui étaient en conflit. La tension s’était répercutée sur l’église. Mais gloire à Dieu, après une longue discussion tout l’après-midi, la rencontre s’est terminée par un moment de pardon et de réconciliation. Et ce n’est pas tout : chaque couple s’est rendu dans le foyer de l’autre pour prier. Pour couronner le tout, le culte a été célébré ensemble le dimanche matin, ce qui n’était plus le cas depuis quelques temps, et la salle était trop petite pour contenir tout le monde.
Après le culte, nous avons pris congé de nos frères et sœurs et nous avons pris la route du retour. Nous avons vraiment demandé la protection du Seigneur car déjà pendant le culte il pleuvait et nous avions peur pour les 58km de piste.
Par la grâce de Dieu, nous avons franchis sans difficultés les parties difficiles et au cas où ça se compliquait, chose incroyable, il y avait toujours 2 ou 3 personnes présentes sur les lieux pour nous aider à pousser. Il n’y avait que deux fois seulement où nous avons dû pousser.
Nous avons passé la première nuit du retour à Farafangana et la seconde à Ambositra, ce qui nous a permis de rencontrer le Pasteur Tovo, et dans la dernière étape, nous avons fait un petit crochet du côté d’Antsirabe en rencontrant le Pasteur Mahefa et sa famille.
Nous remercions le Seigneur pour sa protection pendant tout le voyage ! »
Serge RAZAFINTSAMBAINA
Président des CEIM
VOYAGE MISSIONNAIRE
Nous avons programmé cette année un nouveau voyage humanitaire à Madagascar, le dixième !
A chaque fois, de nouvelles personnes s’y engagent et s’y impliquent avec leur savoir faire et les dons que le Seigneur leur a accordés.
Cette année, le voyage aura lieu du 25 Octobre au 17 Novembre 2012. Le circuit sera le suivant : ANTANANARIVE, ANTSIRABE, AM-BOSITRA, DIEGO SUAREZ , NOSY BE.
Nous avons prévu les actions humanitaires suivantes :
- Distribution de nourriture aux démunis,
- Distribution de lunettes,
- Evangélisation parmi les enfants,
- Formation sur l’hygiène.
En plus de cela, nous aurons pendant le voyage la tenue de plusieurs séminaires, avec l’Association EFF–INTERNATIONAL, qui auront pour but la formation des responsables des CEIM. Les thèmes abordés seront : les leaders, la famille , le couple et les dames, et les intervenants sont Gilbert Presle, Renaud et Isabelle Andriafehivolarisoa.
Merci de prier pour ce voyage.
Si vous avez à cœur d’apporter votre contribution à ces actions vous pouvez le faire en nous envoyant un don :
•pour la distribution de riz : un sac de 50 kg coûte 32 euros,
•pour la participation aux frais de déplacement pour plusieurs séminaires répartis sur le pays, destinés aux leaders, pasteurs et couples. Nous avons besoin d’environ 600 euros. Ces serviteurs participeront à leur séjour et à leur nourriture.
Nous vous remercions de votre soutien par la prière et matériel pour ces actions.
Renaud ANDRIAFEHIVOLARISOA
NOUVELLES DU CEFOI
« Chers amis,
Nous voulons vous informer de nos dernières nouvelles.
Le troisième trimestre touchera à sa fin le 23 juin prochain, si Dieu le permet. Quatre étudiants vont finir les 9 mois. Il s’agit d’Angéline qui accompagnera son mari pour un ministère pastoral dans une Eglise CEIM. Mickaël qui retournera à la CEIM de Kiambe à Tuléar. Liva qui retournera à la CEIM de Mananjary. Narcisse qui va rejoindre aussi l’Eglise Baptiste à Ilaka-Est d’où il vient.
Trois de nos étudiants termineront les 3 années d’études : Gonzague et Tsiferana, de la CEIM de Fianarantsoa et Joshua de la CEIM de Morondava (au fond).
Nous sommes reconnaissants à Dieu car le budget pour notre prochain “voyage d’étude” est couvert. Un gala de chants évangéliques a été organisé par les étudiants le13 mai en vue de louer le Seigneur et de rapprocher les jeunes des Eglises CEIM ici à Tananarive. Une offrande a été récoltée pour participer aux frais des étudiants à ce voyage d’étude.
Notre voyage d’étude se fera à Andrindra (à 146 km de Tananarive). Ce lieu se trouve entre Moramanga et Ambatondrazaka. Nous allons aider une Eglise baptiste dirigée par un ancien étudiant du CEFOI. Notre programme comprendra des enseignements pour jeunes et adultes, et aussi évangélisation des villages aux alentours. Merci de prier pour cette action. »
Mamifeno, responsable du CEFOI